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La patience de Dieu...




16ème Dimanche du Temps Ordinaire Année A


La patience de Dieu...


Les lectures de ce Dimanche

mettent en relief la patience de Dieu !

Dieu est patient avec tous

car le rythme de chacun n'est pas le même,

car Il nous aime chacun tel que nous sommes,

mais nous demande d'avancer

vers quelque chose qui ressemble

toujours plus à ce qu'Il est

et à ce qu'Il veut !

Cette patience de Dieu n'est pas à imiter

seulement à l'égard des autres,

mais également vis-à-vis de nous-mêmes !

Avez-vous observé qu'avec l'âge,

nous pouvons parfois nous

agacer à propos de nous-mêmes...

N'oublions jamais que Dieu

n'est pas seulement patient pour les autres,

mais également pour nous-mêmes !



De cette patience divine,

il ne s'agit pas de profiter largement,

car si le mot final ne nous appartient pas

mais n'appartient qu'à Dieu,

il ne s'agit pas de vivre en ce monde

avec n'importe quels principes

sous le prétexte fallacieux

que Dieu est si bon

que de toutes les façons

Il pardonnera tout

et que donc, au titre de cette

immense miséricorde tout est possible !




La coexistence visible du bien et du mal,

de l'ivraie et du bon grain

dans le même champ,

est l'illustration imagée

de ce que Dieu permet :

que le bon et le moins bon

puissent se côtoyer en ce monde...

"Laissez-les pousser ensemble

jusqu'à la moisson...!"

Sa patience s'exerce même en faveur

de ceux qui, sciemment, le mettent au défi,

plus ou moins consciemment d'ailleurs,

nous apprend le Livre de la Sagesse

de Salomon, très proche des Evangiles

puisque composé au 1er siècle

avant Jésus !




Le résultat final de l'expérience humaine,

le résultat de l'exercice de la liberté humaine,

de l'aventure humaine à la fin du monde,

c'est cela la Moisson, et Dieu seul

en tirera les conclusions qui s'imposeront

pour le salut éternel de chacun ;

il ne nous appartient donc pas en effet,

d'avoir ici et sur quiconque un avis définitif !

C'est en cela qu'il faut comprendre

la recommandation de Jésus

"Ne jugez pas et vous ne serez pas jugés !"

Nous pouvons toujours apprécier les actes

mais jamais réduire les personnes

à leurs actes !


La foi enseigne depuis deux millénaires,

à juste titre ,

le jugement particulier de chacun à sa mort

et le jugement de tous à la fin du monde,

par Dieu seul...



Et puisque le salut est une grâce

gratuitement offerte en Jésus par Dieu,

et que notre réponse libre à cette initiative divine

nous permet de pouvoir effectivement le mériter,

il est impératif de vivre pour nous en ce monde

selon ce que nous savons d'après notre foi,

être le mieux, le plus vrai et le plus ajusté

à ce que Dieu préfère :

"par la foi, l'espérance et la charité

que nous soyons toujours vigilants

pour garder tous tes commandements,

Seigneur !", demandions-nous en cette

magnifique Oraison du début de la Messe.




Dieu ne nous a pas seulement donné

le libre arbitre pour bien réfléchir,

pour bien apprécier et bien choisir,

durant l'épreuve encourue

pendant notre séjour terrestre,

Il a mis, nous le redit Saint Paul aux Romains,

Son Esprit dans notre esprit,

afin que notre pensée corresponde à Sa pensée,

et que notre appréciation des situations

concrètes se rapproche

de ce qu'Il aime et veut effectivement !




Et sur quelles bases peut-on d'ailleurs,

se fonder pour connaître

ce qui se rapprochera le plus

de ce que Dieu préfère ?

Sur Sa Parole divinement inspirée

et sur la manière dont la Sainte Eglise de Dieu

l'interprète de façon ininterrompue

depuis deux mille ans...




En d'autre termes, il convient bien que nous

imitions la patience de Dieu !

Mais imiter la patience de Dieu,

ce n'est pas se dispenser

de réfléchir, de penser,

de choisir et de dire ce qu'Il

préfère effectivement...




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