Par le Ciel et avec les étoiles du pèlerin...
(patrimoine oriental et occidental chrétien)
"Le choix de l'intériorité est un rejeton de l'absence de colère."
(Évagre le Pontique)
"Notre méditation habituelle sera
la louange de Dieu parce que la louange de Dieu
sera notre éternelle allégresse."
St Augustin, Commentaire sur le Psaume 148.
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aux Pères de l'Eglise et aux Auteurs chrétiens,
en vue d'une connaissance transformante,
qui passe par l'intelligence de la Tradition intellectuelle chrétienne
et de son patrimoine bimillénaire...
* Aurorae nuntiae
Lex orandi/Lex credendi/Exemples
Grégoire de Nysse sur le Notre Père
Evagre, de la Prière
In corpore sano
au 25/04
In Corpore Sano
« Mens sana in corpore sano »
dit la sagesse antique empruntée à Juvénal...
Nous pourrions traduire ainsi :
c'est la qualité de ce qui entre en nous
qui déterminera le rapport harmonieux
à notre intériorité premièrement
choisie dans notre vie !
Dans une perspective spirituelle,
et surtout dans la tradition monastique,
la vie chrétienne est « animée »
par une alimentation simplifiée,
vivante et non transformée,
associant toujours le corps
à la spiritualité de toute la personne
qui cherche Dieu en toute chose connaissable !
C'est par l'appréhension du réalisme
des aliments bruts, touchés, reconnus,
mastiqués pour eux-mêmes et identifiés,
que toute la personne communiera
à la simplicité du Créateur.
Ce qui est artificiel et complexe
ne conduira pas aisément
à la connaissance de Dieu en nous.
De même, la sobriété et la retenue
dans le manger et le maintien général,
servira toujours cette union à Dieu
devenue alors primordiale.
Le rapport concret à notre corps
et à notre incarnation vivante
prendra habituellement en compte l'unité,
l'écoute de son corps
et de toute la personne humaine...
Le vieil adage populaire
"il ne faut pas s'écouter"
est, dans cette perspective,
une très grosse bêtise !
Trop souvent notre corps est à la traîne
de ce que nous lui faisons continuellement subir
à son insu, sans réflexion, analyse sur soi, ni recul,
sans écoute de ce qu'il préférerait
pour pouvoir s'associer à notre quête spirituelle,
lui demandant d'ailleurs de se taire
et de toujours considérer comme normales,
les ingérences habituellement artificielles
qu'invariablement nous lui infligeons...
C'est pour la connaissance de soi
par et pour la connaissance de Dieu
que « l'écoute de notre corps »
et de ce qu'il veut nous « dire »
nous introduira effectivement
dans les premiers degrés
de la véritable intériorité chrétienne.
La qualité de ce qui vient de l'extérieur
servira toujours l'éclosion de l'intériorité
choisie et préférée à tout.
On ne pourra prier habituellement
sans comprendre comment on vit
et comment on se nourrit de nourriture,
d'images, de sons, d'idées, de sentiments,
de souvenirs ou d'émotions...
Tout ne dépend certes, pas de nous
mais l' « alimentation active »
de ce qui entre en nous
est possiblement à notre initiative habituelle,
lorsque l'on comprend que tout est lié
dans la vie humaine
et donc dans la vie spirituelle...
« Ton corps est un ami
qui voudrait bien pouvoir te parler...
et non un chien qui dort dehors... »