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Changement de Civilisation ?

ou empêchement à toute idée de civilisation ?

Ce qui fait une Civilisation,

c'est la construction commune

des êtres autour d'un socle commun,

durablement éprouvé par le temps,

en référence permanente

à ce qui a précédé,

dans l'ordre de la conception

de la personne

et de la vie ensemble.

 

Ce qui civilise ne troque pas

le Bien commun

pour les intérêts particuliers

et donc  juxtaposés de chacun. 

 

Une Civilisation pense et réalise 

le bien des personnes,

en fonction du bien de la personne,

corporellement 

identifiable mais animée

par un principe spirituel

et durablement confessé 

comme éternel,

 qui lui donne sa structure profonde,

l'humilité de  son intelligence,

la délicatesse de sa sensibilité,

l'éducation qui émane

de la vérité de son être,

la référence commune à ce qui

sert le Bien commun 

et non pas seulement

l'intérêt général,

l'ouverture permanente

à ce qui est éternel,

le critère commun  de ce qui est

beau et bon,

l'admiration devant l'origine

mystérieuse de la Vie,

l'inclination humble devant

la destinée finale 

nécessairement inconnue

hors du monde de la foi, 

le respect de la vie qui pousse,

 de l'enfant qui s'éduque

pour un bien durable

et non pour son caprice

imposé à tous, 

l'apprentissage laborieux

de ce qui nourrit 

plutôt que la déglutition machinale 

de ce qui se consomme à la hâte....

Le choix préférentiel

des choses de l'esprit

plus que celles de la matière...

Une Civilisation s'ébauche sur  la base

de la tranquillité de l'ordre des choses,

ce qui n'empêche pas beaucoup de 

différences et de bigarrures...

Les droits de l'homme

et les loi de la République,

constituant le dénominateur

désormais autorisé,

 instable

et volontairement changeant,

seront-ils durablement fédérateurs

pour prétendre dessiner les contours

d'une nouvelle Civilisation,

ou  bien se révèleront-ils à terme,

l'"ersatz" dénaturé d'un résidu judéo-chrétien

volontairement coupé

de son origine ?

A trop combattre la même

sympathie autour de mêmes repères 

qui viennent de loin

et à trop vouloir

 respirer à partir de rien,

l'air n'est pas seulement chargé,

l'oxygène se fait rare...

 

Eric HERTH

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