Préparation proche et lointaine
La préparation proche ou immédiate
L'attitude extérieure compte comme le choix
du silence.. Il faudrait arriver à l'Oraison le
cœur et l'esprit en paix... Le cœur a besoin
de se présenter à Dieu dans le calme et la
simplicité : rien n'est plus important que ce
que nous allons faire et un travail d'apaisement
général, de recueillement de nos facultés
s'impose... On n'entre pas en Oraison à bride
abattue ! Il ne s'agit pas non plus de chercher
à se concentrer intellectuellement, mais de
manière détendue, de se disposer à donner
son cœur à Dieu pour qu'Il lui parle comme
Il le voudra ! L'oraison n'est pas le lieu d'un
exercice intellectuel de méditation de l'esprit.
Nous n'avons pas à faire une conférence à Dieu !
Nous pourrons commencer à méditer un texte,
un verset, mais à un moment ou un autre,
il faudra le laisser pour que Dieu soit seul
et principalement aimé ! On ne prie pas Dieu
pour méditer une belle pensée. On prie Dieu
car Dieu est Dieu !
En ce sens, il est nécessaire la veille de son
Oraison, de s'être imprégné d'un évangile ou
d'un passage de l'Ecriture... Le plus indiqué
étant de lire la veille, l'Evangile de la Liturgie
du lendemain... (Cf Cours sur la spiritualité
liturgique). On se présentera alors
avec cet Evangile en tête, ou au moins un
verset de celui-ci, pour qu'il nous permette
de démarrer sur une base objective.
Lorsque nous nous sommes alors recueillis,
c'est à dire lorsque nous avons "ramassé"
nos facultés éparses et tout nous-même
pour le faire converger vers Dieu,
notre âme reviendra sur la considération
du texte choisi pour y appliquer sa pensée
mais surtout son cœur, afin d'y retrouver
très vite et presque instinctivement non
pas d'abord une idée ou des idées,
mais la personne même de Jésus...
Hic est finis !